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éditions de la table ronde - Page 2

  • Divorce à l'Anglaise de Margaret Kennedy

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    • Margaret Kennedy, vintage classic, divorce à l'anglaise, littérature anglaise, mathieu persan, éditions de la table rondeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Divorce à l'Anglaise ?

       "Le Festin, réédité l'année dernière chez le même éditeur, a été l'un de mes plus jolis coups de coeur de 2022, ce n'est donc rien de dire que j'attendais celui-ci avec grande impatience. Et puis, couverture de Mathieu Persan quoi."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Betsy est décidée, Alec et elle doivent divorcer. C'est entendu entre eux, tout est réglé et se déroulera dans la plus grande cordialité. Mais la mère de ce dernier n'est pas d'accord, elle, et elle est déterminée à venir y mettre son grain de sel..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Au départ, ça commençait bien. J'ai retrouvé ce que j'aime dans la plume de Margaret Kennedy, son humour, sa finesse, son analyse psychologique. Elle a quelque chose de Jane Austen, j'ose le dire. Après, il y a l'écriture bien sûr, mais il y a aussi l'histoire que raconte l'auteur. Ici, très vite, j'ai compris que pour moi le plaisir de lecture serait très limité. C'est précisément le genre de récit que je n'aime pas, une famille qui se délite par bêtise, fierté, manque de communication. Regarder des gens qui auraient tout pour être heureux déconstruire pas à pas leur vie et se rendre misérables ne me procure aucune espèce de joie, satisfaction ou je ne sais quoi d'autre. Je peux reconnaître toutes les qualités littéraires à ce roman, il n'en reste pas moins que je n'ai pas aimé, et j'en suis la plus peinée."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai malgré tout plus apprécié la fin que le reste, le rythme s'accélère et après quelques rebondissements, chacun reprend sa vie et accepte son lot. Que faire d'autre..."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Margaret Kennedy ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Divorce à l'Anglaise" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • La Fin d'une Ère - la Saga des Cazalet V d'Elizabeth Jane Howard

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    • la fin d'une ère, la saga des Cazalet, les Cazalet, elizabeth jane howard, littérature anglaise, saga familiale, éditions de la table ronde, mathieu persanMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Fin d'une Ère ?

       "Après avoir lu les quatre premiers tomes de la saga des Cazalet, je pouvais difficilement m'arrêter là. Et les couvertures de Mathieu Persan me font toujours craquer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La fin d'une ère commence en 56 et son titre résume bien les faits. On retrouve les Cazalet alors que la Duche vient de mourir, que l'entreprise va mal et que des décisions difficiles doivent être prises..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce tome a été écrit presque 20 ans après le précédent et je ne comprends pas très bien l'intérêt pour tout vous dire. Le précédent était une fin tout à fait satisfaisante à mon goût. Ajoutez à cela les critiques très mitigées que j'avais déjà lues et vous comprendrez que j'avais des sentiments mitigés avant même de m'attaquer à cette lecture. Et mes craintes ce sont révélées fondées. Alors comprenez-moi bien : ça se lit aussi bien que les précédents, les pages défilent sans problème et on a grand plaisir à retrouver chaque personnage. Mais on passe tellement de l'un à l'autre que tout est un peu dilué si je puis dire. J'ai lu quelque part que c'est comme un épilogue sans fin et ça résume bien la situation. Et que dire de ce que l'auteur fait subir à ses personnages. On dirait que tant qu'elle n'a pas tout saccagé, elle n'est pas satisfaite. De ce point de vue là, c'est extrêmement décevant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin s'étire en longueur, décrit des petits riens sans intérêt et après 500 pages j'ai toujours beaucoup de mal à différencier tous les petits enfants. Finalement, j'avais vraiment hâte que ça se termine. Un beau gâchis quand même."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de la saga des Cazalet ICI

     

    Alors, vous craquez pour "La Fin d'une Ère" ?

    Catégories : Lire des Romans 2 commentaires
  • La Forêt Ivre de Robert Durrell

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    • la forêt ivre, robert Durrell, naturaliste, animaux, Amérique du SudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Forêt Ivre ?

       "Je poursuis mon petit chemin vers la nature au travers de différentes lectures et ce récit, qui semblait plein d'humour et réédité par la Table Ronde avec une si jolie couverture, me tendait les bras."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Gerald Durrell était un naturaliste britannique et il nous raconte ici son voyage en Amérique du Sud pour étudier et ramener à Londres différentes espèces d'animaux."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "On m'avait parlé de l'humour de l'auteur et j'ai apprécié sa façon haute en couleur de nous raconter son périple. Il semble n'avoir peur de rien, relate des incidents graves comme s'il s'agissait de broutilles et on se demande vraiment comment lui et sa femme ne sont pas déjà morts cent fois au cours de leurs voyages. Il fait aussi de chaque rencontre un évènement et chaque humain ou animal qui croise sa route devient un héros inoubliable de son récit.

       Après, l'époque a bien changé, et dans ce domaine précis, pour le mieux j'espère. J'avoue donc que certains petits détails m'ont gênée, un peu de condescendance envers les locaux par exemple, l'attitude assez typique de l'homme blanc européen des années 50 qui débarque en Amérique du Sud finalement. Et puis, il y a les animaux. Je veux bien entendre que Gerald Durrell les adorait, ça se sent d'ailleurs, et même qu'il en a sûrement sauvé certains mais je n'ai jamais aimé les zoos, je les aime de moins en moins, et j'avais du mal à me projeter quand l'auteur se réjouissait par exemple d'avoir débusquer un nid et raflé tous les petits. J'ai eu beaucoup de peine aussi lorsqu'après avoir appris à des dizaines d'animaux à dépendre de lui pour leur nourriture, il les relâche finalement dans la nature."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ça reste une petite déception parce que je m'attendais à être plus emportée, et pour les raisons déjà citées. J'aimerais tout de même beaucoup retrouver Gerald Durrell pour me faire une meilleure idée, d'autant que l'on m'a conseillée sa trilogie de Corfou."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres sur la Nature ICI

     

    Alors, vous craquez pour "La Forêt Ivre" ?